STOP aux préjugés de Charlatanisme
Collaboration avec les Centres Hospitaliers en France
L'association Santé Précieuse c'est penché sur la délicate question de l'intégration de pratiques non conventionnelles, telles que l'hypnose, l'acupuncture et le recours aux barreurs de feu, et autres dans le cadre des soins hospitaliers en France.
Soutenir l’ouverture des hôpitaux aux pratiques non conventionnelles : Vers une prise en charge globale du patient.
De plus en plus d'hôpitaux en France reconnaissent l'intérêt des pratiques non conventionnelles pour compléter les soins médicaux traditionnels, notamment pour soulager la douleur, réduire le stress, et améliorer la qualité de vie des patients. Des méthodes telles que l’hypnose, l’acupuncture ou encore le recours aux "barreurs de feu" pour soulager les douleurs des grands brûlés sont désormais intégrées dans certains établissements de santé, avec des résultats encourageants. Cependant, il reste des réticences et des accusations de charlatanisme à l’égard de ces pratiques. Pourtant, il est temps de voir ces approches sous un jour nouveau et de leur accorder une ouverture d’esprit basée sur les preuves et les bénéfices constatés par les patients eux-mêmes.
Des résultats reconnus par des études et des patients
Plusieurs études et témoignages de patients montrent que l’hypnose, l’acupuncture et d’autres pratiques complémentaires offrent des bénéfices réels. Dans le cas de l’hypnose, par exemple, cette pratique est utilisée en anesthésie pour des opérations mineures, ce qui réduit l’utilisation de sédatifs et limite les effets secondaires post-opératoires.
En oncologie, l’acupuncture aide à atténuer les nausées liées aux traitements de chimiothérapie. Pour les grands brûlés, les "barreurs de feu" ou "coupeurs de feu" sont souvent appelés en complément des soins classiques, car ils apportent aux patients un apaisement parfois essentiel dans la gestion de douleurs intenses.
La complémentarité des pratiques dans une prise en charge globale
Ces pratiques non conventionnelles ne remplacent en aucun cas les soins médicaux. Elles viennent en complément, dans une démarche de soins holistique qui prend en compte le corps et l’esprit, avec pour objectif de soulager le patient. Il est important de comprendre que cette intégration ne relève pas de "magie", mais d’un souci d’humanisation des soins, permettant au patient de se sentir écouté et pris en charge dans sa globalité.
Les équipes hospitalières qui intègrent ces méthodes constatent souvent un meilleur moral chez les patients, un soulagement de certains symptômes, et une plus grande acceptation des traitements conventionnels. C’est une collaboration entre pratiques médicales et non conventionnelles qui vise à accompagner le patient sur tous les plans : physique, mental et émotionnel.
Rompre avec l’étiquette de charlatanisme
Il est facile d’écarter ce que l’on ne comprend pas ou que l’on n’a pas expérimenté. Les accusations de charlatanisme sont souvent fondées sur des idées préconçues ou un manque de compréhension des pratiques non conventionnelles. Or, ce n’est pas parce qu’une méthode diffère de la médecine conventionnelle qu’elle est dénuée de bienfaits ou de fondements.
Les hôpitaux, en intégrant ces pratiques de manière encadrée, assurent qu’elles soient utilisées de façon éthique et sécuritaire, contribuant ainsi à éloigner les dérives et à clarifier leur utilité réelle. Il ne s’agit pas de remettre en question les avancées médicales modernes, mais de reconnaître que des méthodes complémentaires peuvent coexister avec succès aux côtés des soins traditionnels.
Appel à l’ouverture d’esprit
Pour favoriser le bien-être des patients, il est nécessaire de sortir des jugements hâtifs et de considérer les bienfaits potentiels de ces pratiques avec ouverture d’esprit. Accepter l'intégration de l'hypnose, de l’acupuncture et des barreurs de feu dans les hôpitaux, c’est soutenir une médecine humaniste, tournée vers le confort et la qualité de vie des patients. Plutôt que de discréditer ces approches, nous pourrions choisir de valoriser le potentiel qu’elles apportent aux soins et aux patients.
En conclusion, il est temps de dépasser les préjugés et de reconnaître que l’ouverture aux pratiques complémentaires dans les hôpitaux français est une démarche positive et innovante. C’est une avancée vers une médecine plus inclusive, respectueuse de la diversité des besoins et des sensibilités des patients. Un esprit ouvert, respectueux de cette diversité, permet d'améliorer les soins et d'enrichir notre compréhension des approches de santé et de bien-être.
Quelques exemples factuels :
- Le Yoga s'invite en EHPAD à LYON 10-2024 :
https://www.croix-rouge.fr/actualite/sur-une-chaise-ou-en-fauteuil-roulant-le-yoga-sinvite-a-lehpad
- VIDAL : Thérapies complémentaires analyse et recommandations :
- Barreur ou coupeur de feu à l'hôpital en Savoie :
https://www.facebook.com/share/v/j9WPURyRgzQAgHQw/
- Une équipe de Praticiens en médecine chinoise au CHR Metz -Thionville
https://www.facebook.com/share/v/Hq1zL9HpLHzJP6Nj/
- France Assos Santé - les médecines complémentaires à l'hôpital :
https://www.france-assos-sante.org/2018/05/31/les-medecines-complementaires-a-lhopital/
- Médecine complémentaire : quelle place à l'hôpital : Émission France 5 :
https://ftvpro.francetv.fr/contenu-de-presse/31958
- Centre Hospitalier de Mont de Marsan : Médecines alternatives & Thérapies complémentaires :
https://www.ch-mt-marsan.fr/nos-services/annuaire-des-services-384/medecines-alternatives-et-therapies-complementaires-61.html
- Rapport de l'Académie Nationale de Médecine :
https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:60e8b0fa-ea89-435e-b818-b4a7a8941ff8
Voici quelques exemples de pratiques non conventionnelles qui sont de plus en plus intégrées dans les hôpitaux en France, souvent dans un cadre complémentaire aux traitements médicaux :
1. Hypnose médicale : Utilisée pour la gestion de la douleur, la réduction du stress et même en anesthésie pour des interventions chirurgicales mineures, l’hypnose permet aux patients de mieux contrôler la perception de la douleur et d’atténuer l'anxiété. On la trouve notamment en chirurgie, en anesthésie, et dans les services de soins palliatifs.
2. Acupuncture : Pratiquée principalement pour soulager les douleurs chroniques, les migraines et les effets secondaires de la chimiothérapie (comme les nausées), l'acupuncture est intégrée dans certains hôpitaux, en particulier en oncologie et en rhumatologie.
3. Musicothérapie : Cette thérapie utilise la musique pour apaiser les patients, en particulier dans les soins palliatifs, les unités de soins intensifs, et en pédiatrie. Elle contribue à diminuer l'anxiété, à stabiliser la pression artérielle, et à améliorer le bien-être émotionnel des patients.
4. Reiki et soins énergétiques : Certaines unités de soins palliatifs ou services d'oncologie font appel à des praticiens de Reiki pour aider les patients à se relaxer, à réduire la douleur et à apaiser les effets du stress, en complément des soins conventionnels.
5. Barreurs ou coupeurs de feu : Pratique ancienne sollicitée en complément des traitements pour les grands brûlés, en particulier pour soulager les douleurs de brûlures sévères. Certains hôpitaux font appel à ces praticiens dans le but d'offrir un soulagement supplémentaire aux patients souffrant de brûlures intenses.
6. Aromathérapie : Utilisée pour calmer l’anxiété, favoriser le sommeil ou stimuler le système immunitaire, l’aromathérapie est parfois proposée dans les hôpitaux, notamment en soins de support, pour améliorer le confort des patients.
7. Méditation et pleine conscience (Mindfulness) : Proposée dans certains hôpitaux pour la gestion du stress et des douleurs chroniques, la méditation de pleine conscience aide également à réduire l’anxiété chez les patients en attente de chirurgie ou sous traitements lourds. Elle est souvent intégrée en oncologie et dans les unités de gestion de la douleur.
8. Homéopathie de contact (Méthode Lumen Care) : Proposé auprès des Oncologues, cette solution permet de préparer et d'accompagner les personnes en vue limiter les effets secondaires des traitements de chimiothérapie ou d'hormonothérapie.
Ces pratiques, bien qu’elles ne remplacent pas les traitements médicaux conventionnels, contribuent à une prise en charge globale, en améliorant la qualité de vie et en aidant les patients à mieux gérer leurs traitements et leurs symptômes.